Flypaper

Comédie américaine de Rob Minkoff (2011)
Avec Patrick Dempsey, Ashley Judd, Tim Blake Nelson et Mekhi Phifer.
Durée: 1h27

L’affiche est alléchante : Patrick Dempsey, un braquage de banque, et les scénaristes qui ont créé les personages de The Hangover (Very Bad Trip en français). La surprise de ce cocktail vient de Rob Minkoff, co-réalisateur du… Roi Lion, le classique de Walt Disney !

Flypaper se veut un mélange des comédies des frères Cohen, Inside Man, et The Usual Suspects. Mais en essayant d’être tout à la fois, ça ne ressemble pas nécessairement à grand-chose.

Tripp (Patrick Dempsey) est un client un peu bizarre ; alors que l’horaire de fermeture approche, il est venu à la banque échanger 100 dollars contre des centaines de petites pièces de monnaie, devant la consternation de la guichetière, Kaitlin (Ashley Judd), qui est plongée dans les préparatifs de son mariage. Soudain, deux gangs différents convergent dans le hall de la banque pour la braquer, et se retrouvent nez à nez. Une fusillade éclate, un homme est mystérieusement tué, alors que Tripp tacle Kaitlin vers le sol pour la protéger. Les gangs –dont un est composé de pros au matériel high tech, et l’autre de deux bouffons- se sont empêtrés dans une impasse. La fin de la journée arrivant, le protocole de sécurité de la banque est activé, et celle-ci se ferme, isolant les braqueurs et les otages de l’extérieur du bâtiment. Alors que la nuit avance, un jeu amusant du chat et de la souris s’ensuit, pendant que Tripp et Kaitlin tentent de sauver la situation, d’éviter d’être tués… et de tomber amoureux.
Flypaper est un film très mince, qui ne vole pas très haut. Bien que les pitreries des personnages fassent mouche assez souvent, la sauce ne prend pas tout à fait. L’intrigue est un véritable jeu de Cluedo, ce qui aurait pu rendre le film vraiment intéressant, mais il y a trop de rebondissements calculés, de méandres stéréotypés pour véritablement nous surprendre. Chacun des personnages rentrent dans un moule prédéfini du schéma de la comédie US, ce qui ne laisse aucune place à ne serait-ce qu’un embryon de développement de leur personnalité. Cela ne veut pas dire que l’on ne rie pas à certains dialogues et situations. Au contraire, ce n’est pas ce qu’il manque, et cela sauve le tout. Mais le manque d’ambition du film est clair. La fin de celui-ci ne cache d’ailleurs pas sa ressemblance (pour ne pas parler de copier-coller) –dans le déroulement, le scénario, et les jeux d’ombre– à celle de The Usual Suspects (1995). Comme vous l’aurez compris, Flypaper est un film dont on aura oublié le nom dans un an.

Note : 6,5/10

Romain
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The movie seemed attractive at first: Patrick Dempsey, a bank heist, and the guys behind The Hangover’s characters, the surprise coming from Rob Minkoff, co-director of… The Lion King, of all things!
Flypaper tries to be a mix of the Cohen brothers’ comedies, Inside Man, and The Usual Suspects. But by wanting to everything all at once, it doesn’t really look like anything.

Tripp (Patrick Dempsey) is an odd client: as closing time approaches, he came to exchange a hundred dollars for nickels and quarters only. This makes the teller, Kaitlin (Ashley Judd) –who’s deep into her wedding preparations– disconcerted. All of a sudden, two different gangs converge into the main hall for a hold-up. A shoot-out occurs and a man is mysteriously killed, while Tripp tackles Kaitlin to the ground to protect her. The gangs –one made-up of pros and the other of buffoons– have deadlocked themselves into a Mexican standoff. The security system starts then end-of-the-day lockdown and, the criminals and their hostages are sealed inside. As the night evolves, an amusing game of cat-and-mouse ensues, while Tripp and Kaitlin try to save the say, avoid being killed and… falling in love.

Flypaper is a movie that hangs by a thread. Although the clowning of the characters often work, nothing gel together. The plot is a game of Cluedo, which could have made the movie really interesting, but there are too many stereotyped and planned twists and turns to genuinely surprise us in any way. Every character fits into a predefined mould of US comedy standard roles, which doesn’t leave any space for –be it only- an embryo of personality development. This doesn’t mean we don’t laugh at certain dim-witted exchanges and situations. On the contrary, we have plenty of those, which somewhat saves the film from being a total waste of time. But the lack of ambition is clear. For that matter, the end of the movie doesn’t hide its similarity –in everything from its unfolding, to the script, through and the light settings– to the ending of The Usual Suspects (1995). As you may have guessed, Flypaper is a movie whose name we will have forgotten in one year.

Grade: 6,5/10

Romain

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